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Angil and the Hiddentracks - EP Lines

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Nouvel EP vinyle 10’’ - 4 titres inédits édition limitée à 250 exemplaires. Sortie le 27/01/2015 (We Are Unique Records)


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Ca s’appelle LINES, et ça commence par les phrases suivantes : “Bending the lines, moving the lines, breaking the lines”. Angil and the Hiddentracks se seront effectivement évertués à casser les lignes de la pop, à les faire bouger, pendant une dizaine d’années.
Dans évertués, il y a tués. LINES est le maxi qui clôt l’histoire, avant un retrait digne où chacun vaquera à ses nouveaux projets. Ni coup d’éclat ni conflit larvé, simplement un besoin de décider où et quand dire stop, pour ce groupe qui n’aura jamais fait grand chose comme les autres.
Une communauté de fidèles les auront soutenu jusqu’au bout : les membres bienfaiteurs de notre label, auquel une grande partie ont accédé par la porte Hiddentracks, la centaine de mécènes qui ont fait exister ce maxi 25 cm via Microcultures, mais également leurs supporters parmi les médias plus ou moins spécialisés, qui n’auront eu de cesse de les considérer comme l’un des joyaux hexagonaux depuis que nous avons sorti le premier album de Mickaël Mottet et sa bande en 2004.
Les éloges de ces soutiens indéfectibles n’auront eu d’égal que l’indifférence des autres, ceux qui ne les ont pas programmés, ceux qui sont restés fermés à leur musique - ou ignorants, ce qui est peut-être pire. Nous n’avons aucun ressentiment, cela dit : la décision du renoncement reste celle du groupe. Il y a fort à parier que les doigts sectionnés, sur la magnifique pochette signée Guillaume Long, l’ont été par eux-mêmes.
Rassurez-vous, il n’y aura pas pour autant d’index sanguinolent envoyé avec cet album en guise de goodies. Simplement quatre belles chansons, en forme de poing final, produites à domicile par un Michael Wookey au mieux de sa forme sonore. Comme s’il lui avait fallu 4 albums et un maxi pour le comprendre, le groupe a fini par réaliser son fantasme de longue date : un enregistrement entièrement live, avec simplement quelques micros répartis dans la pièce, et aucun artifice. Retour au lo-fi, en somme, pour cette formation qui ne s’en était jamais réellement éloigné.
On aura pu parler au futur antérieur d’Angil and the Hiddentracks jusqu’à fin 2014. A partir de 2015, le nom disparaît, et avec lui quelques souvenirs et émotions fortes : des concerts avec Why? ou Radar Brothers, des collaborations avec Laetitia Sadier ou Françoiz Breut, des concerts aux Nuits de Fourvière, à New York ou un peu partout en Europe, un album lipogramme signé en licence chez Chemikal Underground, de sacrées performances live, de riches collaborations (The John Venture, Jerri, Angil was a cat)…
Restent les chansons. Le temps désormais sera le seul juge de la valeur sans égale de cette suite d’albums que nous laisse le groupe.


Plus d’infos : http://www.angil.org/