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CLIP : BLAUBIRD - "On Levouch"


Extrait de l’album “Rising // La Fin de la tristesse”


À propos du réalisateur Jessy Nottola :

Immergé dans le monde musical depuis vingt ans Jessy Nottola a réalisé une multitudes de films, clips, epk et captations de concerts, d’abord bâtis autour des relations qu’il entretient avec les artistes. Son expérience et son savoir faire lui font tirer un trait d’union de qualité entre les exigences professionnelles du secteur et un regard cinématographique particulier.
Il a travaillé avec Arthur H, Tiken Jah Fakoly, FFF, Bertrand Cantat, Amadou et Mariam, Tinariwen, Etienne Daho, Jean Benoit Dunckel (AIR), Jean Michel Jarre, Lou Marco, Toumani Diabaté.


À propos de la chanson :
Cette chanson a été composée par Olivier Slabiak sur un poème en yiddish de Aaron Tzeitlin.

Inclure une chanson en yiddish était important pour moi parce que cette langue raconte indirectement mon histoire personnelle, mon attachement à la langue allemande mais aussi à l’histoire, faite de migrations, d’amour et de déchirements, des juifs d’Europe de l’Est. Et qui raconte en plus grand l’histoire de tous les migrants du monde entier.

Littéralement « on levouch » veut dire « sans le voile » … se montrer nue ou se montrer réellement … telle qu’on est.

Une traduction de la chanson peut être celle-ci :
« Lorsque tombe la nuit, révèle-moi les sources 
du repos innocent,
Pose ta main sur mon épaule,
 et dis-moi : « toi »
Puis ne dis plus rien 
Que seul
 ce mot soit entre nous, le lien
 et l’accord.
Pose tes lèvres sur mon âme mise à nu
Que ce baiser,
 comme tout ce qui est sacré
La mort, l’innocence,
soit dévoilé… »

Ce qui m’importait ensuite dans les arrangements de cette chanson c’est de faire le lien avec des mots et des références qui parleraient à tous. Des mots qui raconteraient l’amour et ce qu’il induit. Car l’amour réclame de se dévoiler. De faire confiance. Et cela comporte à la fois le plus grand des dons de soi et le plus grand des risques. Le film Excalibur a été un choc pour moi lorsque j’étais enfant ; je l’ai vu tôt et la cruauté de l’amour trahi et de la jalousie, dans les amours croisés de Guenièvre, Lancelot, Arthur et celui de Merlin pour Morgane m’a frappée. Tout comme j’étais au début transportée par la quête héroïque d’Arthur, la portée magique et mystique d’Excalibur. Arthur qui se sait voué à de « grandes choses » et en oublie qu’il est Homme comme nous tous, fragile et mal aimé.


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