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BERTRAND BETSCH - "La Traversée"

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Genre : Chanson pop
Date de sortie : 24/04/2020 (Numérique) || 05/06/2020 (CD)
Label : Microcultures Records - ACHETER
Distribution : Kuroneko


Bertrand Betsch nait le 12/09/1970 à Draveil (91) sous un ciel anthracite. Par la suite il confondra toujours le jour et la nuit (et inversement). Enfant, il apprend à marcher en prenant exemple sur les félins et fera du quatre pattes jusqu’à l’âge de 10 ans. Commence à parler très tard et avec beaucoup de mauvaise volonté. Dès son plus jeune âge prend un malin plaisir à mettre les gens mal à l’aise. Il s’avère très doué.

Selon certaines sources, il commence à jouer des claviers vers l’âge de 13 ans puis de la guitare deux ans plus tard - le doute persiste. Refusera toujours de jouer les compositions des autres prétendant que les siennes leur sont supérieures. Personne n’ose le contredire car on le sait extrêmement susceptible.

Entre 1997 et 2019 il sort une douzaine d’albums très discutables mais au fond très peu discutés. Quand on lui demande de se qualifier, il a cette phrase nietzschéenne : “Je suis un artiste profondément inactuel”. Il se montre très fier de son travail tel un enfant qui vient de passer trois heures à faire un château de sable et qui n’a pas conscience que son ouvrage sera vite réduit à néant par l’écume des jours.

Fin gourmet, il est souvent vu autour des fast food. Adore les Whoopers de Burger King et les Sundae caramel de McDonalds. Atterrit par un concours de circonstances à Toulouse fin 2010. Repère qu’en centre-ville, place Jean-Jaurès, les deux enseignes se font face. Décide de s’implanter définitivement à Toulouse ce qui lui permet de commencer ses repas au Burger King pour les finir au McDo. (Ce sens pratique aussi abscons que redoutable sera l’une de ses signatures.)

Auparavant, dans les années nonante, fait une brève incursion dans le domaine de la publicité afin de subvenir à ses besoins. (On lui doit notamment le fameux “Trop c’est Tropico”). Puis lit Guy Debord et stoppe sa carrière pour se lancer dans la chanson dépressive, pensant qu’il y a là un potentiel commercial à exploiter. Pour se distraire, écrit quelques livres pour le grand public tels que “Mélancolie en rase campagne” et “Une corde pour se pendre”.

Continue à aller d’échec en échec, puis, coup de génie, finit par trouver la brillante formule qui le rendra célèbre dans le domaine de la chanson décadente auprès de millions de personnes : “Je suis peut-être un raté mais ce ratage est réussi”. C’est le déclic. En 2020, l’annonce de la sortie d’un nouvel album, La Traversée, crée un branle-bas médiatique sans précédent dans l’histoire de la chanson française. Claire Chazal sort de sa retraite pour l’inviter au 20h de TF1. L’album est certifié disque de platine avant même sa sortie. Les arrangements de Marc Denis deviennent un modèle du genre et sont étudiés dans toutes les écoles de musique. Bertrand Betsch devient le premier artiste à enchaîner quatre Stades de France complets. Pharell Williams l’appelle pour lui demander des conseils avant d’écrire “Happy - Le Retour” dont les records de ventes et de diffusion vont pulvériser les chiffres du précédent tube. Un trio posthume avec Johnny Halliday et Michael Jackson devient le tube de Noël 2020. Succès retentissant, La Traversée met fin à la crise du disque et permet à Virgin Megastore de rouvrir 25 magasins en France. L’activité économique générée par l’album est telle que la croissance reprend et le chômage passe en-dessous de la barre des 1%. Macron remercie personnellement Bertrand Betsch pour sa réélection et le fait Chevalier des Arts et des Lettres.

Franchement, c’était la moindre des choses.


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